Les raisons cachées
du désordre mondial
Valérie BUGAULT
préface du Général Dominique Delawarde
préface du Général Dominique Delawarde
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Ed. SIGEST, EAN 9782376040255
17x24cm, 328 p., 18,95 €
Existe aussi au format numérique au prix de 13 €
(pour Kindle chez Amazon et Kobo chez FNAC)
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Comment l’idée de démocratie a-t-elle cédé le pas au chaos
universel, fait de guerres économiques, de terrorisme, d’interventions
militaires « préventives », de « révolutions colorées » etc. ? Derrière
les apparences, qui sont les réels protagonistes de la géopolitique mondiale ? Les
Gilets jaunes sont-ils une résurgence du rêve démocratique né en Occident ?
L’analyse juridique, institutionnelle, économique et
monétaire faite dans le présent ouvrage, qui considère les évolutions
historiques nationales et internationales, permet de saisir la réalité cachée
du pouvoir actuel. Derrière le pouvoir politique apparent se profile, dans un
jeu d’ombres et de lumières, le véritable pouvoir mondial. Les États sont majoritairement
devenus des coquilles vides, dénués de toute légitimité politique, d’autonomie
et de souveraineté.
Depuis l’époque des grandes découvertes et de la fusion, par
Oliver Cromwell, des puissances militaire et financière, le « fait politique »
a progressivement, partout dans le monde, cédé la place au « fait économique ».
Les actuelles « démocraties » ne représentent pas les intérêts des populations
mais les intérêts de ceux qui financent les campagnes électorales et les « partis ».
Ces donneurs d’ordre se cachent derrière les pantins politiques et l’anonymat
des capitaux pour échapper à toute responsabilité.
Les grands détenteurs de capitaux opèrent à partir de leur
quartier général de la City et répartissent leurs forces dans les paradis
fiscaux qui ont fleuri aux quatre coins du monde. Les allégeances actuelles
fonctionnent sur le modèle de l’hommage-lige féodal, à la réserve près que ces
liens de subordination sont occultes. Dans les coulisses, le véritable modèle
de nos démocraties modernes est le fonctionnement des mafias.
Les « banquiers-commerçants » ont construit leur puissance,
au fil des siècles, par le contrôle des monnaies et des « lois ». D’origine anglo-saxonne, ce système a,
sous couvert de « liberté », remplacé le modèle de droit continental
traditionnel. Les banquiers ont élaboré un archétype mondial de société sans
ordre moral via le droit des affaires. Ce « modèle affairiste » a phagocyté toutes
les branches du droit — y
compris les normes comptables —, les « sciences économiques », les systèmes
monétaires, financiers et institutionnels, nationaux et internationaux.
Ce vaste mouvement de prédation, commencé au XVIIIe
siècle, a subi plusieurs accélérations sensibles pour finalement s’imposer dans
le courant du XXe siècle. Peu à peu, le modèle impérial
anglo-saxon génère, partout dans le monde, un glissement vers l’esclavagisme
légal. Il ne reste plus aux banquiers-commerçants qu’à parfaire leur œuvre en
instituant officiellement un gouvernement mondial, que leurs partisans
appellent d’ores et déjà « nouvel ordre mondial ».
Toutefois, il existe des échappatoires au sombre destin promis
par les banquiers. Outre ses analyses, le présent ouvrage propose des solutions
juridiques, institutionnelles et monétaires permettant de sortir de la nasse
civilisationnelle dans laquelle nous nous sommes collectivement enferrés.